Une « enthousiaste communicative » qui a grandi sur l’ïle de Raïatea (Tahiti)
Repérée dès le plus jeune âge
Sur l’île de Raïatea où elle a grandi, Claudia s’est totalement imprégnée de la culture tahitienne auprès d’artistes tels que Carlos Schmidt et Roïna, Muriel Sham Koua et Annick Hart.
Elle rejoint la France pour suivre un cursus professionnel pluridisciplinaire à l’Ecole Supérieure du Spectacle et à la Manufacture Chanson où elle en sortira diplômée.
Elle poursuit avec la formation théâtrale A. Berdat où elle sera repérée au bout de 3 mois et partira avec sa troupe en tournée dans toute la France pendant 2 ans.
Mais la culture polynésienne ne la quitte pas pour autant, elle se rend à Hawaï pour rencontrer des maîtres de danse Hawaïennes (Kumu Hula), pour approfondir son art. Elle participe par la même occasion, à un programme de la croix rouge à Hawaï pour la réinsertion de femmes par la culture avec Kilohana Silve.
Assoiffée de connaissances, elle suit des cours de civilisation Polynésienne avec Alexandre Juster et valide également des formations d’enseignement à la danse polynésienne avec Joelle Berg.
En perpétuelle évolution, elle continue à se former auprès de références telles que Joëlle Berg, Lorenzo Schmidt, Tumata Robinson, Matani Kainuku, Hirohiti, Tiaré Trompette, Olivier Lenoir, Hinatea Colombani… Elle s’ouvre ainsi à la pratique et à l’enseignement du Haka et étudie la spiritualité et le chamanisme Maori avec les Grands Mothers Healing Haka. Ces connaissances approfondies de la culture polynésienne l’ont amené à devenir conteuse spécialisée dans toute l’Océanie notamment pour le Musée du Quai Branly.
Une carrière internationale
Toujours curieuse et enthousiaste, elle parfume son monde au grès des rencontres artistiques sans limite de genre, pour transmettre sa joie de vivre et sa passion de l’art. Elle a collaboré à de nombreux projets et tournées avec différentes Compagnies. Du chant au théâtre en passant par le cinéma, Claudia a de nombreuses cordes à son arc.
Elle participe à de nombreux shows en France et à l’étranger notamment avec son groupe de musiciens les «Hula Serenaders».
En 2013, elle créée et dirige la première comédie musicale polynésienne «Tempête à Papeete » interprétée à plusieurs reprises au Théâtre de Ménilmontant à Paris.
Elle enchaîne en 2014, en proposant ses « Concerts Découverte d’Hawaï à Tahiti » au Théâtre El Duende à Ivry ainsi que différents shows pour la Foire de Paris, le festival des Tropiques ou encore la Délégation de la Polynésie Française.
En 2015, après avoir sortie son Album de musique Hawaïenne des années 30 aux accents jazzy enregistré avec les Hula Serenaders elle part en tournée en France mais aussi en Europe et jusqu’en Polynésie… L’album est en vente en Polynésie et en France mais aussi en Espagne, aux Pays bas, au Royaume uni et aux Etats unis.
En 2016, elle créée et dirige une nouvelle comédie musicale « La légende de Vahinetea » avec 45 personnes sur scène abordant des sujets forts de société tout en vantant la beauté des îles polynésiennes… Et ce n’est pas finit…
Ambassadrice de la culture polynésienne
Claudia est la 1ère artiste polynésienne sélectionnée par Disney France pour représenter le nouveau Disney « Vaïana, la légende de l’autre bout du monde » avec sa Troupe Ata Nui et son groupe de musique hawaïenne les Hula Serenaders.
Ils feront ensemble la promotion de ce dessin animé polynésien toute l’année précédent la sortie officielle dans les cinémas et même après…
Elle créé des chorégraphies sur les musiques du Disney « Vaïana » et les apprend aux gens lors de stages qui ont un grand succès.
Claudia est également conteuse au Musée du Quai Branly depuis 2017 où elle fait découvrir les légendes polynésiennes aussi bien aux adultes qu’aux enfants.
Elle intervient régulièrement sur des événements culturels pour la Délégation Polynésienne de Paris.
Une femme engagée
En 2017, Claudia Taïna affirme à nouveau son engagement dans plusieurs causes qu’elle défend depuis plus de 10 ans en intervenant régulièrement auprès de femmes et d’enfants victimes de violences physiques et sexuelles mais aussi dans des centres de personnes handicapées, des maisons de retraites et même dans des écoles publiques pour faire découvrir cette belle culture souvent méconnue.